Focus
sur une Info ...
Qualification Acoustique des Locaux ...
Confort & Impératifs
Des isolements & Absorptions adaptés
Pour profiter de locaux Agréables & conformes ....
Confort acoustique
à l'intérieur des locaux ...
On s’est tous dit un jour, en allant au restaurant : « Qu’est-ce que c’est bruyant ! Ce n’est pas agréable ». Bien souvent, cette gêne provient d’un défaut acoustique des locaux, qui peut être corrigé de manière simple et esthétique.
Le bruit issu de nos paroles, d’instruments de musique ou d’équipements se dissipe partout dans le local , et si le bruit n’est pas atténué par les matériaux présents dans la salle, il est alors « entretenu » et perdure plus que de raison … Pour contrer ce phénomène, il faut un traitement acoustique : apporter des matériaux absorbants.
L’absorption d’un matériau est caractérisée par l’indice Alpha w (aw ), qui est un nombre compris entre 0 et 1, indiquant :
- aw = 0, le matériau est complètement réfléchissant ( ex : verre, bois verni, …)
- aw = 1, le matériau est complètement absorbant (ex : produit fibreux)
Que ce soit dans les milieux architecturaux avec les salles polyvalentes, les écoles, les périscolaires, les cantines, ou dans des locaux tertiaires mais également dans les locaux industriels, il existe des réglementations spécifiques, mais aussi par des recommandations, qui permettent de définir des objectifs à tenir afin d’obtenir une bonne acoustique du local.
Les deux grands critères qui sont utilisés pour quantifier la qualité acoustique d’une salle sont :
- le TR - temps de réverbération : temps que met le bruit à être diminué de 60dB
- la loi de décroissance : diminution du niveau sonore par doublement de la distance
Le TR, désigné également par les symboles T60, T30 ou T20, est la caractéristique fondamentale, et ce quel que soit le type de local, il est exprimé en secondes et est commun à toutes les réglementations et recommandations .
Que ce soit pour une construction neuve ou bien une rénovation, un TR objectif doit être défini pour obtenir une acoustique satisfaisante selon : la géométrie du local, son volume, sa destination, son « public » .... et ainsi se prémunir des désagréments d'effets "d'échos" ou de "réverbération" trop importants.
Le second critère, la loi de décroissance, est plutôt pris en compte dans les locaux industriels, et ce compte tenu de sa détermination - niveau sonore jusqu’à 24m de distance de la source.
Tranquillité vis à vis de l'extérieur ...
Si l’on considère l’environnement d’un local, on peut définir 4 schémas distincts :
- deux locaux contigus sur un même étage
- deux locaux contigus situés l’un au-dessus de l’autre
- un local par rapport à l’extérieur
- perception d’un équipement (VMC, chaudière, ..) dans mon local
Pour deux locaux contigus sur un même étage, le premier défaut est le manque « d’isolation phonique » de la cloison entre les 2 locaux. Que ce soit un défaut réglementaire ou non, il faut quantifier l’isolement acoustique standardisé entre locaux - DnT,A en niveau global ou en bandes de fréquences . Par la suite des correctifs peuvent être proposés.
Si « j’entend mon voisin du dessus lorsqu’il marche ... » , il s'agit certainement d'un défaut au niveau de l’isolement aux bruits de chocs. Des mesures in-situ sont obligatoires et ce pour valider toutes les possibilités de transmission du bruit entre les 2 étages. Suivant les manquements, des préconisations pourront être établies par dBI.
De manière générale, tout nouveau bâtiment doit avoir au moins un isolement acoustique standardisé aux bruits aériens extérieurs d’au moins DnT,A,tr de 30dB.
Selon le cas, cet isolement peut être supérieur si l’on est soumis aux bruits des infrastructures terrestres et/ou aérodromes.
Mais si l’on entend le bruit extérieur, soit :
- DnT,A,tr < 30dB.
- La source de bruit extérieur est « trop forte » pour notre enveloppe
Sur une façade tous les éléments constitutifs - fenêtre, porte, liaison toit et façade, … apportent leur contribution (soit positive ou négative) pour la qualité global de l’isolement de la façade. Ainsi, il faut que tous les éléments soient en adéquation pour atteindre l’objectif voulu.
Si l’on perçoit un équipement dans un local, c’est qu’il y a « transfert acoustique et/ou vibratoire ». Pour ce type de problème, il faut prendre en compte toutes les hypothèses de transmission : aérienne, solidienne, passage de gaine dans un mur, …
En conclusion, quand on parle de confort acoustique ou de traitement acoustique, il faut savoir si l’on se limite à la réglementation, ou si on veut aller plus loin.
Mais avant tout, il faut cerner le défaut, qui peut avoir de multiples causes. Ainsi, des mesures sur site et en configuration réelle sont impératives, car dans le bâtiment la mise en oeuvre des matériaux influe de manière prépondérante dans la qualité et le confort acoustique final. Une maldonne dans la mise en oeuvre, qui peut paraitre un détail comme par exemple ne pas mettre de matériaux absorbants sur tout le pourtour d’une tuyauterie dans le passage d’un mur, peut donner lieu à la perception de cet équipement dans le local à travers tout le mur. Ou encore, couper la sous-couche acoustique à ras des plinthes qui peut par exemple diminuer tout l’isolement d’un mur entre 2 locaux, etc. …
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